Imaginez que vous vivez dans un pays étranger. Vous ne connaissez personne. Vous ne parlez pas la langue du pays et vous avez du mal à trouver vos repères au quotidien. Comment souhaiteriez-vous que les habitants se comportent ? Ils faciliteraient certainement vos premiers pas en se montrant serviables et hospitaliers. Bien souvent, il suffit d’un sourire ou de répondre à un salut. Partez du principe que les réfugiés sont au moins aussi peu sûrs d’eux que la plupart des habitants.
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Questions fréquemment posées
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Le respect mutuel est essentiel pour une cohabitation harmonieuse des habitants et des réfugiés. Mais certaines questions reviennent souvent de part et d’autre : comment dois-je me comporter ? Quelles sont les clés d’une intégration réussie ? Que puis-je faire ? Ce faisant, les habitants et les réfugiés ont souvent les mêmes interrogations. Voici quelques pistes.
Questions médailles
Nos médailles vous fournissent rapidement les réponses les plus importantes. Pour ce faire, cliquez sur une question qui vous intéresse personnellement.
Comment dois-je me comporter envers les réfugiés ?
Comment dois-je me comporter envers les habitants ?
Imaginez qu’un très grand nombre de personnes étrangères arrivent dans votre pays en un bref laps de temps. Comment souhaiteriez-vous qu’elles se comportent ? Pour connaître le bon comportement à adopter en Bavière, vous pouvez observer les habitants : comment se salue-t-on poliment ? Comment se conduit-on dans les magasins ? Ou encore dans un cabinet médical ? Il est essentiel d’apprendre rapidement la langue. Recherchez le contact avec les habitants dans le cadre d’activités de loisirs (p. ex. au sein d’associations sportives).
Dois-je avoir peur des autres religions, par exemple de l’islam ?
Absolument pas. Tout comme d’autres religions, l’islam présente des points d’ancrage pour l’intolérance et la lutte contre des conceptions différentes du monde. Néanmoins, la majorité des musulmans, qui sont environ 1,6 milliard dans le monde, vivent leur foi de façon paisible. Certaines personnes sont amenées à se radicaliser dans des circonstances particulières. La religion leur sert alors de prétexte pour justifier leurs actes. Il existe des groupes extrémistes et radicaux au sein de toutes les religions du monde. Le problème ne vient pas de la religion, mais plutôt de ce que certaines personnes en font.
Ai-je le droit d’exercer ma religion librement ?
Oui, vous en avez le droit. En Allemagne, la religion est une affaire privée. Chacun est libre de choisir sa confession religieuse ou de ne pas être croyant. Si chaque individu a le droit d’exercer sa religion librement, personne n’est autorisé à placer sa foi au-dessus d’une autre croyance ou du droit.
Pour quelles raisons l’intégration est-elle importante pour tous ?
S’intégrer, c’est participer pleinement à la vie sociale du pays d’accueil. L’intégration est un rempart contre les conflits interculturels ainsi que la division sociale et ethnique de notre société. Mais pour une intégration réussie, les migrants doivent être prêts à fournir les efforts nécessaires, de même que la société d’accueil doit reconnaître ces efforts et aller à la rencontre des migrants dans un esprit d’ouverture. En outre, l’intégration structurelle des personnes issues de l’immigration permet à ces dernières d’avoir accès au marché du travail. Elles paient alors des impôts et contribuent ainsi à notre système social. L’intégration dans le monde du travail est le meilleur moyen de s’intégrer dans la société bavaroise. Elle est tout aussi importante que nécessaire. Une intégration réussie présuppose notamment de pouvoir subvenir soi-même à ses besoins. C’est pourquoi tous les réfugiés et les demandeurs d’asile reconnus en âge de travailler doivent gagner leur vie aussi vite que possible. L’intégration réussie est indispensable à la paix sociale d’aujourd’hui et de demain.
Comment puis-je m’intégrer ?
La Bavière est championne en matière d’intégration. En effet, un habitant sur quatre y est issu de l’immigration. Dans le passé, les migrants se sont intégrés avec succès dans notre société. Pour que cette réussite se poursuive, la Bavière mise, d’une part, sur la limitation de l’immigration afin de préserver l’efficacité de l’État et de la société. D’autre part, le gouvernement de Bavière mise sur le principe « encourager et exiger » ainsi que sur des règles claires pour une bonne cohabitation. La Bavière contribue à la réussite de l’intégration par le biais de nombreuses mesures de soutien dans divers domaines (apprentissage de l’allemand, transmission des valeurs, intégration par le biais de la formation et du travail, construction de logements).
Avoir une langue commune est la clé d’une bonne intégration. Vous devez apprendre l’allemand et respecter les lois, les valeurs et les règles du vivre ensemble. Il est obligatoire de suivre les cours correspondants. Efforcez-vous de trouver un emploi ou une place d’apprentissage. Outre l’étude de la langue, l’intégration sur le marché de l’emploi est la base d’une vie satisfaisante et autonome. Le travail est la condition sine qua non pour une intégration sociale et sociétale réussie. Mais l’intégration recouvre également d’autres aspects essentiels. Continuez à vous former. Faites preuve de curiosité envers la culture et le pays dans lequel vous vivez désormais. Tout comme les autres citoyens, vous avez des droits et des devoirs. Vous devez remplir ces derniers et travailler activement à votre intégration.
Tous les réfugiés doivent-ils apprendre l’allemand ?
Les immigrants titulaires d’un permis de séjour qui ne parlent pas suffisamment l’allemand peuvent également être obligés de suivre un cours d’intégration. Les cours d’allemand (600 heures) constituent la majeure partie de ce programme. Le cours d’orientation (100 heures) initie aux lois et aux règles du vivre ensemble en Allemagne.
Comment et où puis-je apprendre l’allemand ?
De façon générale, toute personne issue de l’immigration qui vient en Allemagne devrait saisir toutes les occasions d’apprendre l’allemand. La connaissance de la langue allemande est la clé d’une vie réussie en Allemagne. En principe, toute personne ayant des antécédents migratoires qui vient en Allemagne devrait saisir toutes les occasions d’apprendre l’allemand. La connaissance de la langue allemande est la clé d’une vie réussie en Allemagne. Les immigrants titulaires d’un permis de séjour qui ne parlent pas assez l’allemand et ne fréquentent pas l’école ou l’école professionnelle en Allemagne ont le droit et peuvent également être obligés de suivre un cours d’intégration.. Généralement, ce programme comprend 600 heures de cours d’allemand et 100 heures de cours d’orientation. Pour participer à un cours d’intégration à proximité de votre lieu de résidence, vous devez déposer une demande auprès de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF).
Les questions que se posent fréquemment les habitants
De nombreux habitants s’interrogent au sujet de l’immigration. D’où la plupart des réfugiés viennent-ils ? Combien d’argent reçoivent-ils ? Et comment leur apporter de l’aide ? Vous trouverez ici des réponses aux questions essentielles.
Dans le langage courant, on donne le nom de réfugié à toutes les personnes qui fuient leur pays. Mais ceci est inexact d’un point de vue juridique.
Candidats à l’asile, demandeurs d’asile et personnes jouissant du droit d’asile : en application de l’article 16a de la Loi fondamentale, les persécutés politiques jouissent du droit d’asile en Allemagne. Cela signifie qu’une personne venant en Allemagne pour y chercher asile est un candidat à l’asile. Dès qu’il a sollicité l’asile auprès de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés, ce dernier devient demandeur d’asile. Il obtiendra l’asile à condition de pouvoir prouver qu’il est persécuté par l’État de son pays pour des raisons politiques. Le demandeur obtient alors le statut de personne jouissant du droit d’asile.
Réfugiés : seuls les persécutés politiques ont droit à l’asile. Les personnes qui ne sont pas persécutées par leur État, mais qui courent un danger dans leur pays du fait de leur race, de leur religion ou de leur appartenance à un groupe social peuvent être reconnues en tant que réfugiés.
Protection subsidiaire : « subsidiaire » signifie provisoire. Une protection provisoire peut être accordée aux personnes qui n’ont obtenu ni l’asile ni le statut de réfugié. Toutefois, les personnes courant le risque d’être torturées, d’être condamnées à la peine de mort ou d’être exposées à un grand danger du fait d’un conflit armé dans leur pays ne font pas l’objet d’une mesure d’éloignement. Dans ce cas, elles obtiennent un permis de séjour et sont autorisées à résider temporairement en Allemagne.
Tous les réfugiés qui sont entrés en Allemagne ont été enregistrés. Ils sont enregistrés et vérifiés avec des empreintes digitales, des photos et des données personnelles. Ils sont ensuite affectés à un centre d’accueil initial via le système EASY.
Informations sur le système EASY : glossaire Réfugiés et asile
Les personnes qui viennent de pays d’origine avec un taux de protection de plus de 50 pour cent ont de bonnes chances de rester. L’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) détermine quels pays d’origine répondent au critère du quota de protection (>/= 50 %).
Le droit d’asile est un droit fondamental (article 16a de la Loi fondamentale). La Loi fondamentale pour la République fédérale d’Allemagne stipule que « les persécutés politiques jouissent du droit d’asile ».
Le bénéfice de la protection à titre de réfugié ou subsidiaire est octroyé aux personnes qui, sans être des persécutés politiques, risquent des actes de violence, la torture ou la mort dans leur pays d’origine. Les personnes jouissant du droit d’asile ou reconnues en tant que réfugiés obtiennent une autorisation de séjour de trois ans. Elles peuvent obtenir un permis de résidence permanent au plus tôt après trois ans, à condition de s’être bien intégrées et de gagner leur vie. Les personnes bénéficiant d’une protection subsidiaire ou ne relevant pas d’une interdiction d’éloignement obtiennent tout d’abord une autorisation de séjour d’un an qui pourra, à terme, être prolongée par période de deux ans. Le permis de résidence peut être obtenu au plus tôt au bout de cinq ans.
Les étrangers apatrides, les personnes jouissant du droit d’asile, les réfugiés et les réfugiés par contingent sont, dans une large mesure, placés sur un pied d’égalité avec les ressortissants allemands en matière d’assistance sociale. Ceci vaut notamment pour le chômage, la sécurité sociale, les aides à la formation et l’octroi d’aides sociales. En cas de nécessité, les étrangers disposant d’un permis de séjour perçoivent des allocations en application du Code social II ou du Code social XII. Les demandeurs d’asile perçoivent des allocations en application de la loi relative aux prestations destinées aux demandeurs d’asile.
Les demandeurs d’asile peuvent travailler en Allemagne sous certaines conditions. Pour ce faire, ils doivent obtenir l’accord des services de l’immigration ainsi que l’approbation de l’Agence pour l’emploi. Les prestations versées par l’État sont calculées au pro rata du salaire perçu. Néanmoins, ce calcul tient compte d’une certaine décote (à l’instar des prestations aux termes du Code social II ou XII). Les personnes jouissant du droit d’asile ainsi que les réfugiés obtiennent un permis de travail sans restriction. Ils peuvent également exercer une activité à titre de travailleurs indépendants.
Le principe le plus important de la politique d’intégration bavaroise est « le soutien et le défi ». L’État et la société soutiennent les réfugiés qui ont le droit de rester, par exemple avec des cours d’allemand et de valeurs, une formation et une formation continue, etc. Ce soutien est une aide à l’auto-assistance, afin que les réfugiés puissent vivre de manière autonome et responsable le plus rapidement possible et apporter leur contribution à la communauté.
Dans de nombreux districts et villes indépendantes de Bavière, il existe des guides d’intégration à plein temps qui sont à la disposition des volontaires et des personnes intéressées à se porter volontaires pour toutes les questions relatives à l’asile et à l’intégration. Les grandes associations d’aide sociale, dont Arbeiterwohlfahrt, Caritas et Diakonisches Werk, s’occupent des réfugiés et des demandeurs d’asile et les conseillent dans tout le pays. Vous pouvez également les contacter si vous souhaitez faire du bénévolat. Fréquemment, les administrations municipales ou les paroisses fournissent également des bénévoles.
Les projets pilotes d’intégration à temps plein peuvent être trouvés ici: Pilotes d’intégration
Les statistiques criminelles montrent que la grande majorité des demandeurs d’asile ne commet pas d’infraction. Toute infraction fait l’objet de poursuites par les autorités allemandes, quelle que soit l’origine de son auteur. Les réfugiés auteurs d’une infraction qui sont condamnés à une peine d’emprisonnement doivent quitter l’Allemagne. C’est également le cas si la peine est prononcée avec sursis. Cette règle s’applique aux infractions portant atteinte à la vie ou à l’intégrité physique, aux infractions sexuelles et aux agressions contre des policiers. De même, les vols en série et le vol qualifié peuvent entraîner l’expulsion. Toute personne encourant une peine et ne pouvant pas être expulsée pour des raisons majeures doit purger sa peine en Allemagne. Toutefois, l’auteur peut être expulsé après son incarcération dans la mesure où il représente un danger pour la collectivité.
Vous trouverez des informations complémentaires sur l’évolution de la criminalité ici :
En cas de rejet de la demande d’asile et en l’absence d’un droit de séjour pour d’autres motifs (protection subsidiaire ou statut temporaire), le requérant est sommé par écrit de quitter le territoire. La personne doit alors quitter l’Allemagne dans un délai précis. Si la personne ne quitte pas le territoire de son propre gré, elle est éloignée. Le terme « éloignement » implique que la personne étrangère peut, le cas échéant, être amenée à quitter le territoire sous l’usage de la contrainte (policière). L’exécution de la décision est du ressort des services d’immigration des États fédérés. L’éloignement peut être empêché, par exemple, si la personne est malade ou si l’aéroport de destination est bloqué. Les services d’immigration en font la vérification. En l’absence de tels empêchements, la décision d’éloignement est exécutée.
- Vous trouverez ici des informations sur les termes « protection subsidiaire », « statut temporaire » et « éloignement » : glossaire Réfugiés et asile
- Vous trouverez également des explications détaillées dans le glossaire de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés : site Web de l’Office fédéral des migrations et des réfugiés